Si l'on va jusqu'au bout de votre raisonnement, ne risque-t-on pas d'aboutir à des situations paradoxales : renoncer à l'État réparateur ne revient-il pas à dire que c'est au fumeur de payer pour son cancer du poumon ? Et regretter que les populations les plus favorisées soient les principales bénéficiaires des campagnes de prévention et de dépistage doit-il conduire à ne rien entreprendre ? Comment toucher les personnes les plus éloignées des systèmes de soin ?