Bien des choses ont été dites et le débat pourrait se prolonger toute la journée.
Dans vos propos, monsieur le ministre, j'ai repéré une pépite luisant faiblement. Nous allons essayer de lui donner plus d'éclat. À la fin de votre discours, concernant la taxe sur les transactions financières, vous avez donné un rôle spécifique à l'Allemagne et à la France. C'est quelque chose de nouveau. D'ailleurs, M. Lequiller n'a pas tenu exactement le même discours. Ce sont là des différences visibles au microscope, bien sûr. Vous avez évoqué – sans prononcer le mot, certes – la possibilité d'une initiative franco-allemande. Pour faire resplendir cette idée au mieux, dès la fin de ce débat nous allons appeler nos camarades à Berlin pour que ce soir, au Bundestag, ils interrogent leur Gouvernement pour savoir s'il est prêt à s'engager avec la France dans la mise en place d'une taxe sur les transactions financières. Au moins, dans l'immédiat notre débat aura servi à cela.
Vous avez exprimé votre « perplexité ». Mais c'est sans doute dans votre nature de médecin, et c'est d'ailleurs pour vos patients. (Sourires.)
Vous avez parlé, à notre propos, d'un refus absolu de l'Europe. Non, nous sommes des Européens convaincus !