Le monde de la santé est extrêmement centralisé. C'est sans doute cela qui a conduit à l'échec de la première réforme des agences régionales de l'hospitalisation. La culture fondamentale est celle du détail au lieu d'être dans le conseil. Or, assez curieusement, la structure sanitaire qui est extrêmement centralisée se dote d'une multitude d'organismes susceptibles de lui donner des avis comme sur le médicament, par exemple. Mais cela ne fonctionne pas.
Je partage donc votre sentiment sur l'intérêt d'une forte déconcentration. Si des outils d'évaluation nationaux me paraissent toujours nécessaires, pourquoi ne pas en créer également au niveau local ? S'il faut réfléchir aux priorités, il faut pouvoir retrouver ces outils d'orientation sur le plan régional.