Vous avez insisté sur l'importance du niveau régional, voire départemental et municipal. La lutte contre l'obésité peut en effet être traitée dans les écoles et l'on sait que des communes sont intervenues dans la composition des repas servis dans les cantines. Les associations jouent aussi un rôle intéressant. Mais vous avez également souligné une lacune au niveau du pilotage national. Dans votre rapport vous avez mis l'accent sur les relations entre le comité de pilotage des agences régionales de santé, les directions du ministère et la Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés. Peut-on imaginer un pilotage national interministériel ? La Cour des comptes proposait que le directeur général de la santé soit le délégué interministériel à la prévention. Qu'en pensez-vous ?