De par notre activité de veille documentaire et d'analyse des résultats d'essais cliniques, nous sommes sûrs qu'au moment de l'autorisation de mise sur le marché, les éléments les plus bénéfiques du médicament sont exposés, les firmes ayant intérêt à les communiquer. Mais nous sommes également certains que seul, le minimum de ses effets indésirables est porté à la connaissance de l'autorité concernée. D'autres effets indésirables risquent de se manifester : d'abord parce le médicament va être administré à un plus grand nombre de patients ; ensuite et surtout – c'est avéré à la faveur de nombreux procès – parce que les firmes dissimulent d'une façon ou d'une autre des données concernant ces effets indésirables.
Dans ces conditions, nous considérons que le doute doit bénéficier au patient. Cela aide à prendre les bonnes décisions, sans recourir nécessairement au principe de précaution.