Nous n'avons pas signé la charte Gissler, parce que nous n'avons pas été invités à le faire. Certaines associations d'élus ne l'ont pas signée non plus. En revanche, nous l'avons appliquée dès sa publication et nous en respectons les principes. Nous allons même au-delà parce que notre démarche commerciale peut être plus restrictive, en fonction de la taille de nos clients, et de ce que nous estimons être leur niveau de compétence, et aussi de la diversification de leur dette. La diversification est un critère très important : qu'une grande collectivité ait 5 % de sa dette en produit très risqué, selon la charte Gissler, peut se justifier en termes de stratégie financière, alors que s'endetter exclusivement en emprunts risqués serait peu responsable. Il est difficile de fixer une limite absolue. Tout dépend du client, de la diversification de la dette. D'ailleurs, ce sont des aspects que nous avons toujours pris en compte dans nos démarches. Encore aujourd'hui, nos concours ne portent pas sur plus de 8 % de l'ensemble des dettes de nos clients.
Quant aux déclarations de M. Lemaire, je lui en laisse la responsabilité, n'étant pas au fait des activités qu'il disait regretter.