C'est très variable. En Allemagne, il n'y avait aucun encadrement et certains produits appelés snowballs ont été offerts en toute légalité. L'Italie a introduit des restrictions extrêmement sévères à la fin des années quatre-vingt-dix, ou au début des années 2000, parce que certaines collectivités étaient en difficulté. L'Espagne interdit tout effet de levier. Aux Pays-Bas, les organismes de logement social peuvent souscrire des produits structurés, mais obligatoirement couverts par un cap. Je ne connais pas bien le cas du Royaume-Uni, où nous ne sommes pas très actifs sur les produits structurés, qui est très particulier, notamment avec les prêts LOBO (Lender's option, borrower's option). Ce sont des prêts à échéance extrêmement longue, jusqu'à soixante-dix ans, assortis de clauses de rendez-vous offrant des options de sortie à la fois à l'emprunteur et au prêteur. Mais ce ne sont pas des produits exotiques.