Je ne parlerai pas de Dexia, je ne suis pas habilité à le faire, d'autant que vous aviez Pierre Mariani en face de vous tout à l'heure. Le groupe RBS a très peu prêté aux collectivités locales, parce que, comme Deutsche Bank, nous n'avions pas d'instrument efficace de refinancement des prêts aux collectivités locales, contrairement à Depfa par exemple. Il était donc exclu de distribuer des prêts dans les conditions que vous avez dites, monsieur le président. S'agissant de Dexia, avant la crise de 2008, le refinancement des portefeuilles de prêts par des obligations foncières était idéal, puisque l'émetteur était noté AAA, et, à l'époque, courtisé par les investisseurs et les marchés. Une situation aussi favorable explique qu'aient pu être consentis des prêts avec des marges aussi limées. Par ailleurs, les banques mutualistes, du type BPCE ou Crédit Agricole, disposaient à l'époque d'importantes liquidités dont elles croyaient le coût très faible.