Je partage le sentiment qu'un travail important a été accompli depuis le vote de la loi. Plusieurs problèmes ont été résolus et une forme de consensus entre les institutions s'est progressivement dégagée. Il reste l'inconnue majeure du financement : comment trouve-t-on 50 milliards d'euros dans le contexte actuel ? L'État sera-t-il en situation d'apporter les financements auxquels il s'est engagé ? Et les collectivités franciliennes ne sont pas épargnées : si la France venait à perdre sa notation, la ville de Paris la perdrait aussi. Or elle contribue au financement du STIF à hauteur de 30%. Pour toutes ces raisons, l'État ne peut pas faire l'économie d'une hiérarchisation de ses priorités au plan national.