Je remercie à mon tour les deux rapporteurs pour le travail accompli. Comme cela a été dit, le projet de Grand Paris dont nous débattons aujourd'hui diffère sensiblement de celui qui avait été présenté il y a quatre ans puisqu'il fait la synthèse entre l'approche de la région et celle du Gouvernement. S'agissant du financement, je rappelle les ordres de grandeur : environ 12 milliards d'euros pour l'amélioration du réseau existant et plus de 20 milliards pour créer le nouveau réseau de métro automatique en rocade. Le plan de financement repose sur une dotation de l'État de plusieurs milliards d'euros. L'effort sera-t-il uniquement supporté par les Franciliens, alors que d'autres engagements ont été pris en matière d'aménagement du territoire, au travers du Schéma national des infrastructures de transport (SNIT) et des lois Grenelle, dans lesquelles est prévue la construction de milliers de kilomètres de lignes à grande vitesse (LGV) ? Ne faudra-t-il pas opérer des choix ? L'État sera-t-il en mesure de financer tous ces projets d'avenir ?
Dans son discours à la cité de l'architecture et du patrimoine du 10 octobre dernier, le Président de la République a déclaré : « Quatre ans après, des projets sont en cours, les chantiers démarrent, les lois sont votées, les budgets sont organisés ». Comment réagissez-vous à cette déclaration qui ne me semble que partiellement vérifiée dans les faits ?
Enfin, pouvez-vous dire un mot sur le projet de création d'une nouvelle forêt à Pierrelaye, dans le Val-d'Oise, avec la plantation d'un million d'arbres sur mille hectares ? Du fait des acquisitions foncières et des plantations, cela représente un investissement non négligeable ; avez-vous des informations complémentaires à ce sujet ? Comment ce projet s'inscrit-il dans le Grand Paris Express ?