À supposer que nous disposions des instruments statistiques nécessaires pour répondre à cette question, ce qui n'est pas le cas, nous ne pourrions, en tant qu'avocats, vous en dire le moindre mot. J'observe simplement que, le temps passant, les grandes familles d'organismes concernées par ce douloureux problème qui, au départ, affirmaient crânement ne pas avoir de difficultés, sortent peu à peu du bois - l'article de Libération a dû jouer un rôle. À ce jour, on est dans l'incapacité de définir l'étendue du désastre et le nombre d'organismes ou de collectivités territoriales concernées. Pendant un temps, il était honteux de déclarer avoir souscrit de ces emprunts – c'était un effet du lobbying des banques, qui visait à faire admettre que les fautifs étaient les emprunteurs. Maintenant, la parole se débride.