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Intervention de Camille de Rocca Serra

Réunion du 23 novembre 2011 à 15h00
Questions au gouvernement — Énergie nucléaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCamille de Rocca Serra :

Madame la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, le général de Gaulle a su consacrer l'indépendance énergétique de la France. Jusqu'à Nicolas Sarkozy, tous ses successeurs, sans exception, ont favorisé le développement de la filière nucléaire qui est aujourd'hui, sur le plan technologique, un fleuron de l'industrie française.

En mars 2010, lors de la Conférence internationale sur l'accès au nucléaire civil, Nicolas Sarkozy avait exprimé le souci qui devait être le nôtre en matière de transparence et de garantie de la sûreté nucléaire. En février 2011, le Conseil de politique nucléaire réuni sous l'autorité du Président de la République a su définir la stratégie industrielle et l'exigence de sûreté de la filière.

Le rapport de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, remis le 17 novembre dernier à l'Autorité de sûreté nucléaire est formel : aucun des cinquante-huit réacteurs ne mérite d'être fermé, et les normes de sûreté de ces installations peuvent être « légitimement considérées comme sûres ».

L'irresponsabilité de François Hollande, qui a négocié un accord surréaliste et purement électoraliste avec les Verts, a sacrifié l'avenir d'une filière aussi emblématique, et ce au mépris de 400 000 salariés, au mépris de l'indépendance énergétique de la France, au mépris de nos territoires et au mépris de la lutte contre le réchauffement climatique.

Mais démanteler la filière nucléaire, c'est aussi accepter une augmentation de 50 % du prix de l'électricité : les Français devront trancher.

Sous l'autorité du Président de la République et du Premier ministre, le Gouvernement et la majorité se sont engagés dans le débat du nucléaire en ayant constamment le souci de la transparence, contrairement à l'opacité cultivée par l'opposition, laquelle a décidé la mort de cette industrie.

Alors que le parti socialiste revient à l'économie du troc et du marchandage – vingt-quatre réacteurs égalent vingt-quatre circonscriptions –, pour la majorité, le nucléaire a un prix : celui de la sûreté.

Madame la ministre, (« Deux minutes ! » sur les bancs du groupe SRC) pouvez-vous dire, à cette étape de l'expertise de l'IRSN, devant la représentation nationale, quel est le calendrier…

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