Nous sommes en effet au coeur du dispositif. Nous sommes d'accord pour constater, pour regretter. Mais, au vu des bancs déserts dans l'autre moitié de l'hémicycle, je constate aussi que nous sommes peu à être décidés à agir. Déplorer le temps partiel est une chose ; c'en est une autre de prendre des mesures pour le limiter et limiter les profits de ceux qui en tirent avantage.
La mesure que nous proposons est prudente et raisonnable. Elle ne vise que les entreprises de plus de vingt salariés. Il faut qu'elles emploient plus de 25 % de travailleurs à temps partiel, et on leur fait subir une majoration de 10 % des cotisations. Ce n'est pas là une révolution qui puisse mettre à terre de telles entreprises. Il s'agit simplement de freiner leur engouement pour l'embauche, trop facile, de travailleurs précaires et à temps partiel.
Ne pas se rallier à une proposition de cet ordre prouverait que, dans bien des propos, il y a beaucoup d'hypocrisie, pour ne pas dire plus.