Je ne vais pas prolonger les débats puisque mes collègues ont déjà souligné l'intérêt d'un accord de branche.
En revanche, nous insistons sur le fait que la branche des services à la personne s'intéresse aux conditions de mise en place des plans de formation, plans individuels, validations d'acquis.
Ces personnes ont des qualités particulières d'adaptabilité, de communication. Nous ne considérons pas ces compétences comme typiquement féminines, ce serait faire preuve de discrimination, mais nous pouvons les valoriser pour permettre à ces salariés, dont 82 % sont des femmes, de bénéficier d'un vrai déroulement de carrière. Nous constatons tous, en effet, que ces parcours très fragmentés ne donnent aucun espoir de progression professionnelle, sans parler du fait d'avoir plusieurs employeurs.
Seuls 28 % des salariés à temps partiel suivent des plans de formation, contre 38 % chez les salariés à temps complet. L'accord de branche que nous proposons permettrait de mettre un terme à ce déséquilibre.