Cet article tend à permettre aux salariés de particuliers d'accéder à la formation professionnelle. 82 % d'entre eux sont des femmes, dont les compétences sont rarement reconnues. La seule façon de valoriser leur travail, qui est indispensable pour le bon fonctionnement de la société, est de reconnaître qu'il relève de la formation professionnelle. Tant que l'on ne reconnaîtra pas leur qualification, leur situation ne progressera pas et la société ne prendra pas en compte le rôle que jouent toutes ces personnes, essentiellement des femmes, qui s'occupent de nos enfants, de nos parents. Les services à la personne ne cesseront de se développer. Garantir à ces salariés un droit à la formation est un enjeu de société, pas seulement pour les personnes concernées, mais pour l'ensemble de leurs employeurs. Il est en effet dans l'intérêt de tous que ces personnes, à qui nous confions nos enfants ou nos parents, soient formées à ces métiers qui requièrent des compétences spécifiques. Cela se fait déjà en pratique, mais n'est pas validé par des qualifications normées.
Renvoyer cette disposition à un accord de branche permettrait par ailleurs de créer, de protéger et d'organiser très concrètement ce droit.
Il ne s'agit pas seulement de décrire ou de partager un diagnostic, mais de faire en sorte que le droit formel se concrétise en mesures réelles en faveur des salariés assurant des services à la personne.