S'agissant de Dexia, notre position n'a pas évolué : il ne s'agit pas d'une structure de défaisance, mais d'une banque au périmètre limité, qui dispose d'actifs d'inégale valeur. Il y a parmi eux des titres qu'il sera plus difficile de vendre, mais le temps aidant, avec une évolution économique et un regard des marchés différents, la situation de l'établissement ne peut que s'améliorer.
Je suis allé, avec les ministres des finances belge et luxembourgeois, devant la Commission européenne, défendre une position commune qui n'est pas aujourd'hui remise en cause. Nous poursuivons donc les discussions dans l'optique d'une prise en compte par la Commission des arguments développés, notamment en ce qui concerne le caractère systémique de Dexia dans le système bancaire européen.