Les efforts demandés aux autres ministères sont proportionnels à leur budget : après celui exigé de la défense viennent ceux imposés aux ministères chargés respectivement du travail, de l'emploi, de la santé et de la solidarité pour 84 millions d'euros ; de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales pour 69 millions ; du budget, des comptes publics et des réformes administratives pour 32 millions ; de l'écologie et du développement durable pour 26 millions ; de l'agriculture pour 23 millions ; de l'économie, des finances et de l'industrie pour 18 millions. Enfin, 14 millions d'euros sont prévus pour le ministère de l'éducation nationale qui dispose d'une faible marge de manoeuvre puisque 98 % des dépenses vont aux salaires, 7 millions pour celui des affaires étrangères et 5 millions pour les services du Premier ministre. Au total, ces économies représentent 480 millions d'euros.
S'agissant des opérateurs, le centre national du cinéma (CNC), dont les recettes ont été accrues grâce au succès d'un certain nombre de productions, est le premier contributeur avec 70 millions sur un budget de 770 millions. L'AFITF connaîtra une réduction de 53 millions et l'office national de l'eau et des milieux aquatiques (ONEMA) de 55 millions.
Concernant le surcoût des OPEX, je n'ai pas de raison de penser que le principe du financement par la réserve de précaution sera remis en cause. Le Premier ministre s'est clairement exprimé à ce sujet après l'annonce de la première série d'économies. Le paiement interviendra bien dans le délai prévu.