Je suis plutôt d'accord avec vous. Mais comment repérer les personnes concernées ? On peut prévoir que tout le monde se soumette à un contrôle – quitte à lui donner un autre nom – à partir d'un certain âge, à l'image de ce qui se passe dans certains pays. Le résultat de l'examen médical indiquerait alors si on est apte à la conduite, inapte, ou apte seulement dans certaines conditions – c'est la « conduite à la carte » qui se pratique en Belgique. Mais si l'on y renonce, par exemple pour éviter de provoquer le traumatisme que vous avez évoqué, il faudra trouver un autre moyen d'effectuer un repérage, et le faire suffisamment tôt pour permettre, à un moment où c'est encore efficace, l'accompagnement des personnes concernées.
Vous formulez des propositions séduisantes, mais il reste à les traduire par des mesures concrètes – en supposant que la réglementation européenne nous permette de faire preuve de souplesse, ce dont nous ne sommes pas encore certains.