Je voudrais juste rebondir sur ce que viennent de dire M. le ministre et mon collègue Jean-Pierre Door.
Entre le nombre de bénéficiaires, près de 600 000 – on parle d'un million d'ici à la fin de l'année prochaine – et le nombre de ceux qui pourraient en bénéficier, deux, trois, peut-être quatre millions de personnes, la différence est vraiment trop importante. Il faut que toutes les institutions en charge des personnes en difficulté, des personnes fragiles, soient proactives, au service de cette aide à la complémentaire. Par exemple, les bénéficiaires du RSA « activité » sont des gens qui travaillent, qui ont des petits revenus : or, souvent, ils ne sont pas suffisamment informés. Je propose que l'on étudie la possibilité, pour les caisses d'allocations familiales qui gèrent le RSA « activité », d'informer trimestriellement, quand les déclarations sont faites, les bénéficiaires potentiels de la possibilité de demander cette aide à la complémentaire et de s'adresser à leur caisse primaire. Il faut vraiment que tout le monde fasse un effort. Ainsi, davantage de gens bénéficieront de cette aide à la complémentaire.