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Intervention de Luc Chatel

Réunion du 26 octobre 2011 à 21h00
Commission élargie : commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire, commission des affaires culturelles et de l'éducation

Luc Chatel, ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative :

Sur le sport à l'école, j'ai répondu à M. Lecou cet après-midi en séance publique, lors des questions au Gouvernement, notamment en rappelant l'importance des valeurs du sport à l'école.

Dans le PLF pour 2012, 3,25 milliards d'euros sont affectés aux activités sportives, chiffre à comparer aux 247 millions d'euros alloués au programme « Sport ». Dans l'enseignement secondaire, plus de 32 000 équivalents temps plein encadrent la pratique sportive. Que M. Lecou soit donc rassuré : les moyens sont là !

Nous voulons conforter la pratique sportive et l'éducation physique et sportive dans les établissements scolaires. J'ai rappelé cet après-midi l'action que nous avons menée avec l'Union nationale du sport scolaire afin de diversifier l'offre sportive dans les établissements, notamment pour mieux l'adapter aux jeunes filles, trop peu nombreuses à pratiquer un sport. Il s'agit aussi de permettre aux élèves de co-organiser les activités sportives en devenant vice-présidents de l'association sportive au côté du chef d'établissement, comme c'est déjà le cas dans un tiers des lycées.

J'ai enfin rappelé l'importance de l'expérimentation sur les rythmes scolaires – cours le matin, sport l'après-midi. Elle a eu un vif succès l'année dernière, où elle touchait 120 collèges. Nous avons donc décidé de doubler en cette rentrée le nombre d'établissements concernés pour le porter à 250, ce qui représente 15 000 élèves.

Sur le remplacement, madame Langlade, permettez-moi d'abord de rappeler brièvement le système en vigueur. Nous commençons par faire appel aux titulaires sur zone de remplacement, qui sont là pour pallier l'éventuelle défaillance d'un enseignant. Mais il peut arriver qu'aucun TZR ne soit disponible ou que ceux qui le sont ne relèvent pas de la discipline ou de l'académie voulue. J'ai donc décidé d'assouplir le dispositif pour qu'un TZR puisse dépanner un collègue d'une académie voisine. Ensuite, une fois utilisé le contingent de TZR, on recourt à des contractuels – comme on l'a toujours fait, du reste.

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