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Intervention de Olivier Jardé

Réunion du 26 octobre 2011 à 21h00
Commission élargie : commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire, commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Jardé :

Je souhaite vous interroger sur le protocole d'évaluation en grande section de maternelle annoncé il y a quelque jours pour le repérage précoce des enfants les plus fragiles. Il faut être cohérent : on ne peut pas déplorer que 15 % des enfants quittent l'école primaire sans maîtriser la lecture et refuser l'idée d'un repérage précoce des lacunes qui nuiront aux apprentissages. En quoi consistera ce repérage ?

Ma deuxième question concerne les enfants intellectuellement précoces, qu'on appelait autrefois surdoués. Le sujet n'est pas mineur puisqu'il y aurait un élève par classe dans ce cas. Après une mission de l'Inspection générale en 2003, une circulaire a été prise en 2007, concernant les élèves qui, bien qu'à haut potentiel, se trouvent en échec scolaire. Mais, selon le ministère lui-même, en 2009, elle n'était appliquée que dans 80 établissements. Que comptez-vous faire pour permettre à ces élèves de développer pleinement leurs potentialités ?

Ma troisième question porte sur les RASED. Où en est la réforme de ce dispositif-ressource, élément de la politique d'adaptation et d'intégration scolaire ? La fréquence de prise en charge des élèves est trop faible : que signifie aider un élève une demi-heure par semaine ? Quand l'aide apportée en classe ou sur le cycle ne permet pas d'atteindre les objectifs visés, quelles actions spécifiques proposez-vous ?

Je voudrais enfin évoquer la situation de l'enseignement agricole. Je n'ignore pas que son budget relève du ministère de l'agriculture, mais c'est un sujet important pour le député de la Somme que je suis. Depuis plusieurs années, les suppressions d'emplois et les restrictions budgétaires ont conduit à la fermeture de nombreuses classes et au désarroi des équipes enseignantes. Il serait fâcheux de poursuivre sur cette pente dangereuse. Les jeunes en seraient pénalisés, mais aussi notre agriculture et nos territoires ruraux qui ont besoin que s'y maintienne un tissu social. Monsieur le ministre, plaiderez-vous auprès de votre collègue chargé de l'agriculture la nécessité de soutenir un enseignement agricole de qualité ?

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