Monsieur le ministre, l'objectif de personnalisation de l'enseignement pour chaque élève, sur lequel vous avez insisté, est tout à fait pertinent. Mais les crédits pédagogiques diminuent. Or, le succès de la personnalisation dépend aussi de la mobilisation de ce que vous avez vous-même appelé « les ressources humaines » de l'éducation nationale. Serait-il envisageable de redéployer ces crédits sur le budget de 2012 pour renforcer cet objectif ?
Nous ne pouvons que souscrire à vos propos sur la mastérisation. Avant la réforme, formation et enseignement scolaire étaient étroitement liés, l'ensemble de la formation étant géré par votre ministère. Il faut aujourd'hui veiller à ce qu'il n'y ait pas de schisme culturel entre, d'un côté, la formation universitaire, et, d'un autre côté, son application dans l'enseignement. Des efforts seront nécessaires pour que les universités travaillent bien dans le sens de cette réforme. Lors de la mise en place en leur sein des instituts d'administration des entreprises, les évolutions nécessaires ont demandé quelques années. Ce qui nous occupe aujourd'hui ne peut attendre.