Je me concentrerai sur le programme 137, « Égalité entre les hommes et les femmes ».
Dans notre société, hélas, la famille n'est plus toujours un fondement solide. À cause des contraintes quotidiennes nées de l'activité ou de l'inactivité professionnelles, des choix conjugaux ou des accidents de la vie, bien des familles sont en difficulté, voire en déshérence. Les difficultés financières s'ajoutent aux difficultés sociétales.
Les femmes sont les premières concernées. 31,7 % des familles monoparentales vivent sous le seuil de pauvreté ; or, neuf fois sur dix, le chef de famille est une femme. 70 % des travailleurs pauvres sont des femmes, en raison du type d'emplois occupés – non qualifiés, précaires, à temps partiel. En outre, les femmes de plus de 75 ans, qui ont moins travaillé que leurs cadettes et souvent interrompu leur carrière pour élever leurs enfants, touchent une retraite modeste.
Madame la ministre, par quelles mesures spécifiques comptez-vous éviter aux femmes d'être ainsi pénalisées par des conditions de vie subies plutôt que choisies ?
Je vous sais par ailleurs sensible au sort des enfants de parents handicapés. Quelles mesures proposez-vous pour accompagner ces familles ?