Ce rendez-vous annuel est assurément utile, tant les questions de l'immigration, de l'asile de l'intégration préoccupent nos concitoyens.
La France accueille tous les ans de 300 à 400 000 nouveaux arrivants, quelque 200 000 personnes entrant de façon légale et autour de 150 000 de façon illégale. Le seul regroupement familial permet à presque 100 000 inactifs de s'installer durablement en France chaque année.
Dans ces conditions, notre pays doit maîtriser ses coûts migratoires, et cela suppose une lutte sans merci contre l'immigration illégale. Tout pays souverain a le droit de définir les modalités de venue et de résidence de populations étrangères sur son territoire. Les candidats à l'immigration qui ne se conforment pas à nos règles n'ont pas vocation à demeurer en France. Dès lors, nos concitoyens attendent de l'État qu'il s'évertue à faire respecter les règles posées par le législateur, en refoulant les étrangers en situation irrégulière ou en appliquant les décisions d'éloignement les concernant.
Que les étrangers en situation irrégulière aient commis ou non des actes hautement répréhensibles comme ceux qui ont récemment bouleversé l'opinion publique, la France ne doit pas tolérer qu'on bafoue les règles qu'elle a établies en matière d'entrée et de séjour des étrangers.
Grâce à la maîtrise des flux migratoires, nous permettons aux étrangers que nous accueillons de mieux s'intégrer, de s'approprier notre mode de vie et nos valeurs.
Monsieur le ministre, pouvez-vous nous assurer que les crédits de cette mission seront suffisants pour permettre de lutter efficacement contre l'immigration clandestine ?