L'an prochain, ce budget restera stable, ce qui est une belle victoire. De plus, la part des ménages et des collectivités territoriales représente 36 milliards d'euros. Nous aurions évidemment tous aimé que le Président de la République puisse réaliser sa promesse de porter la part du budget du sport à 3 % du budget de l'État, mais avez-vous oublié la crise que nous traversons, qui est la plus terrible de notre histoire ?
Je tiens également à rectifier un chiffre : la part du CNDS dans le budget consolidé des sports ne s'élève pas à 53 %, comme vous l'avez affirmé, mais à 33 %. En effet, sur 861 millions de budget consolidé, avec le programme support, le CNDS s'élève à 283,6 millions,.
Vous avez également évoqué l'augmentation du loyer de l'INSEP : elle est due au nouveau modèle économique de l'institut, fondé sur un partenariat public-privé. Cela étant, M. Thierry Maudet m'a confirmé que ce loyer restait dans la moyenne française pour ce type d'établissements. Il n'est pas passé du simple au double. Je tiens du reste à saluer l'action de l'ex-ministre des sports Jean-François Lamour, ici présent, qui est à l'origine de ce partenariat public-privé. J'ai vécu quinze ans comme athlète au sein de l'INSEP : Dieu sait si l'institut avait un besoin vital de cette rénovation car il était en danger de mort. Or, comme l'a rappelé M. le rapporteur pour avis, 50 % de nos médaillés en sont issus.
Le directeur de l'AFLD m'a assuré qu'il pouvait remplir sa mission avec les moyens dont l'agence était dotée. Certes, il souhaiterait bénéficier de crédits plus importants pour développer son action, mais il n'est pas le seul dans son cas. Encore une fois, nos budgets sont contraints et chacun doit faire avec ce qu'il a. Nous pourrons continuer de mener une lutte contre le dopage digne de ce nom.