La mission « Sport, jeunesse et vie associative » intègre bien le programme 219 dédié au sport. Ce programme doit évidemment être conservé. La politique sportive est importante pour notre pays : elle concerne des millions de personnes. C'est pourquoi elle mérite une vraie lisibilité budgétaire. On retrouve de fait dans cette mission tous les crédits d'intervention, les crédits de prestations, toutes les conventions d'objectifs avec les fédérations qui bénéficient d'un agrément, les crédits de fonctionnement, notamment ceux qui sont destinés à la lutte contre le dopage, etc.
Lorsque les fédérations sont agréées par le ministère, vous le savez, la loi leur reconnaît une mission de service public. Celles qui reçoivent une délégation pour organiser la pratique d'une discipline sportive passent avec l'État un contrat, qui justifie le soutien financier qui leur est accordé, l'enjeu demeurant le sport.
Madame Fourneyron, votre critique du budget est sévère alors même que j'ai fourni deux chiffres qui auraient dû adoucir quelque peu votre jugement : le budget du CNDS a augmenté de 58 % de 2006 à 2012 ; quant au budget du sport, il a progressé de 56 % depuis 2002. J'aimerais évidemment que les chiffres soient plus élevés encore !