Quel bilan peut-on tirer de l'adoption de la deuxième version du code mondial antidopage ainsi que de l'installation de l'Agence mondiale antidopage et de l'Agence française de lutte contre le dopage ? La France est traditionnellement en pointe dans ce domaine : une première loi avait été adoptée au milieu des années 1960, Mme Buffet a fait évoluer le dispositif après les affaires ayant entaché le Tour de France de 1998, et les ministres successifs ont poursuivi cette politique.
On le sait, la proportion de contrôles positifs est très faible – de l'ordre de 2 ou 3 %. Nous avons toujours l'impression de rechercher une aiguille dans une botte de foin, si bien que l'Agence mondiale antidopage comme l'ensemble des fédérations partagent la même analyse : plutôt que d'augmenter sans cesse le volume des contrôles, il est préférable de mieux cibler ces derniers. Grâce au suivi longitudinal ou au dispositif ADAMS, il est possible d'effectuer des contrôles plus efficaces, de mieux dépenser en matière de lutte contre le dopage.
Par ailleurs, que devient le projet de construire, parmi une série d'équipements de haut niveau, une piscine olympique à Aubervilliers ? Alors que le président de la Fédération française de cyclisme a réussi à trouver les financements nécessaires pour la construction d'un vélodrome à Saint-Quentin-en-Yvelines, il semble que le choix d'un nouveau siège fédéral par la Fédération française de natation ait eu pour effet de remettre en question l'implantation à Plaine Commune du centre aquatique olympique.