Nous connaissons les pressions qui pèsent sur la jeunesse. Le service civique est une excellente chose, mais il ne concerne pas tous les jeunes. En ce domaine, notre pays a besoin du travail réalisé par les associations spécialisées dans la jeunesse et l'éducation populaire. Pourtant, le Gouvernement semble privilégier les programmes directement gérés par l'État, retirant son soutien aux politiques d'accompagnement et de développement d'une vie associative vraiment autonome. Cette situation est d'autant plus paradoxale que les besoins en matière de formation et d'accompagnement ne cessent de croître avec la montée en puissance du service civique. D'où viennent ces choix ?