Le service civique ne saurait tenir lieu à lui seul de politique publique en faveur de la jeunesse et de l'éducation populaire, c'est évident.
Jean-Philippe Maurer et moi rendrons compte de notre évaluation à la Commission des affaires culturelles et de l'éducation dans quelques jours Ma première question concerne la promesse principale, qui n'a pas été tenue. Par un courriel du 24 mai dernier, madame la secrétaire d'État, votre directeur de cabinet m'a informé de son arbitrage sur le financement de la formation civique et citoyenne. Deux options étaient possibles : celle préconisée par l'Agence du service civique et celle, plus conforme à l'esprit de la loi, qui revient à confier cette formation aux organismes d'accueil, à condition bien sûr qu'on les aide. Or cette seconde option nécessite un décret, lequel fut donc annoncé en mai. Qu'en est-il, cinq mois plus tard ? Je ne l'ai pas trouvé dans le Journal officiel.
Par ailleurs, la situation très préoccupante de la jeunesse est au coeur des difficultés à Mayotte. Mais la mission « Outre-mer » ne prévoit pas de moyens spécifiques pour y remédier. Quel signal êtes-vous en mesure de donner ? Chacun s'accorde sur l'analyse ; encore faut-il agir.