Le bénévolat associatif est le socle de notre vie sociale. Que serait en effet notre société sans ces 14 millions de fantassins qui oeuvrent quotidiennement dans plus d'un million d'associations ? Mais si la vie associative est un formidable vecteur de démocratie participative, les contraintes réglementaires, de plus en plus lourdes, risquent de décourager les bénévoles, qui s'engagent souvent au détriment de leur carrière professionnelle. Nombre d'entre eux se sentent oubliés de la nation. Il est urgent de réagir en organisant des formations et une reconnaissance des acquis, de manière à favoriser le progrès de leur carrière professionnelle. Il conviendrait aussi de valider un certain nombre de trimestres quand ils partent à la retraite. Beaucoup souhaiteraient enfin qu'on crée un ordre spécifique du bénévolat, inspiré de l'ordre national du mérite. Quelles sont les grandes lignes de l'action que vous allez mener pour leur assurer la reconnaissance à laquelle ils aspirent ?