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Intervention de Benoist Apparu

Réunion du 3 novembre 2011 à 9h10
Commission élargie : commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire, commission des affaires économiques, commission des affaires sociales

Benoist Apparu, secrétaire d'état chargé du logement :

Mme Hoffman-Rispal, les structures d'hébergement n'ont pas pour objet d'accueillir des chômeurs, ni de se substituer à l'insuffisance du nombre de logements sociaux. Ce type d'hébergement a pour objet l'accueil de personnes en très grande fragilité, souvent victimes d'affections psychiatriques sévères ou encore de dépendances très fortes. Les orienter vers l'accueil de personnes au chômage, voire en fin de droits, et qui n'arrivent pas à trouver de logement serait la marque d'un échec collectif.

C'est bien la raison pour laquelle, avec l'ensemble du monde associatif, nous avons mis en place une nouvelle stratégie, « Le logement d'abord », pour accélérer les sorties des structures d'hébergement vers le logement.

À ce titre, je regrette que certaines collectivités locales, et certains bailleurs sociaux – je pourrais citer Paris Habitat et la RIVP (Régie immobilière de la Ville de Paris) – refusent de signer les conventions d'utilité sociale parce qu'à travers celles-ci l'État souhaite leur imposer un taux de 7,5 % de sorties d'un dispositif d'hébergement. Paris Habitat et la RIVP sont les deux seuls bailleurs sociaux d'Île-de-France à refuser de signer des engagements avec l'État pour le relogement des publics relevant de la loi DALO et de celui sortant de structures d'hébergement !

Donner des leçons de morale n'empêche pas d'appliquer dans sa politique au quotidien les actions que l'on prône. Vu les exemples permanents qu'elle nous donne, la Ville de Paris pourrait signer les CUS.

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