Le moins qu'on puisse dire, messieurs les présidents, est que nos conditions de travail sont encore perfectibles, tant la disproportion reste criante entre les temps de parole accordés à la majorité et à l'opposition. Alors que les cinq rapporteurs et les deux membres du Gouvernement sont appelés à s'exprimer, ce dont nous nous félicitons, les représentants des deux groupes de l'opposition ne disposeront que de deux fois cinq minutes. Une telle situation ne peut pas durer : des semaines de travail pour cinq minutes de temps de parole, on est loin de la tribune chère à Victor Hugo ! Et pendant ce temps, nous ne pouvons pas participer au débat en séance publique sur la péréquation, qui est pourtant au coeur de la politique de la ville.