Merci, monsieur Francina, pour vos observations.
S'agissant des questions de tourisme, que vous connaissez bien, ne voyez pas dans la métaphore de la neige la volonté du ministre du tourisme d'empêcher que la saison hivernale dans nos stations soit marquée par une aussi belle réussite que celle de l'été !
J'en profite pour dire combien le T20 , réunissant les ministres du tourisme des pays du G20, que j'ai eu l'honneur de présider il y a quelques semaines, a insisté sur cet indicateur économique qu'est le tourisme. Il fait partie des signaux d'espoir dont je parlais. On devrait dans les prochains mois dépasser le milliard de voyageurs dans le monde. Le tourisme a sur le plan économique un poids à la fois direct et indirect : c'est un élément déterminant de la croissance mondiale. C'est la raison pour laquelle je me suis donné comme priorité de rebâtir une stratégie valorisant notamment le patrimoine vivant de notre pays.
Pour le reste, j'ai bien compris que votre intervention tendait à saluer à nouveau la trajectoire retenue par le Gouvernement. L'ensemble de celui-ci est bien décidé à la poursuivre et à l'assumer, même s'il y aura parfois des décisions difficiles à prendre, qui nous demanderont des efforts pour améliorer les ratios d'efficacité tout en réduisant la dépense publique.
Les aléas sur l'évolution de la charge de la dette en 2012 font plutôt état d'une tendance en baisse : l'évaluation de taux est prudente compte tenu des perspectives limitées d'augmentation des taux directeurs de la BCE, contrairement à ce qui était prévu. Ceux-ci viennent d'ailleurs de baisser. Cela représente environ 800 millions d'euros de réduction de dépenses. Cet état de fait est une nouvelle positive importante. Il sous-entend que les écarts actuels enregistrés avec les autres pays de la zone euro disposant du triple A restent stables.
S'agissant de la détention de la dette par les non-résidents, je rappelle à quel point j'ai été parfois étonné par les remarques de certains observateurs ou responsables politiques. Soit ceux-ci n'avaient pas bien pris la mesure de la réalité, soit ils choisissaient la facilité pour essayer de susciter l'inquiétude chez nos compatriotes. Cette attitude n'est pas adaptée à la gravité de la situation dans laquelle se trouve notre pays, de même que l'économie européenne ou mondiale.