Nous recevons cet après-midi le médecin général Gérard Nédellec, directeur central du service de santé des armées (SSA).
Vous êtes à la tête d'un outil superbe, présent sur les théâtres d'opération comme dans ses hôpitaux en métropole. Nous rencontrons régulièrement de jeunes soldats grièvement blessés qui, grâce à vos soins, parviennent à retrouver leurs unités et une vie normale.
Votre audition intervient près d'un an après un rapport de la Cour des comptes qui avait fait grand bruit. Il reconnaissait les mérites du SSA, mais formulait également des critiques parfois beaucoup trop sévères. En particulier, le coût de fonctionnement des hôpitaux d'instruction des armées était pointé du doigt. Vous en avez tiré les conséquences en engageant un plan d'économies. Dans le même temps, le SSA a poursuivi sa réforme avec son intégration dans les bases de défense, des fermetures de sites ou encore la mise en oeuvre d'importants projets d'infrastructures. Vous pourrez nous donner des détails sur ces différents éléments qui doivent avoir une influence directe sur votre activité quotidienne.
Votre service est également au coeur des opérations. Est-ce qu'il n'est pas difficile d'entretenir vos capacités de projection ?
Qu'en est-il par ailleurs de la féminisation du service ?