Cette évaluation existe mais elle n'est pas significative, du fait des problèmes de périmètre. En outre, le ministère ne dispose pas de la comptabilité analytique permettant une véritable analyse des coûts.
Il en va de même pour les bases de défense : dans l'ignorance du point de départ, il est difficile d'établir des comparaisons.
L'hôpital Bouffard représente un budget modeste. 80 % de son activité est réalisée en faveur de la population locale et 10 % en faveur de Français. Il joue en effet un rôle très important dans l'aguerrissement des médecins et des chirurgiens du service de santé des armées. Je souhaite que toutes les pistes soient explorées pour qu'il ne soit pas fermé. La France pourrait ainsi développer des coopérations avec le Japon ou les États-Unis, également présents à Djibouti.