Le budget de cette mission est évidemment important. Contribuant au rayonnement de la langue et de la culture françaises, il est le reflet de notre ouverture aux autres pays. Toutefois, cette année encore, ce budget est loin d'être une priorité.
L'Institut français a pour mission d'être le reflet de l'influence culturelle, intellectuelle et linguistique de notre pays. Une expérimentation de fusion avec plusieurs services culturels commencera le 1er janvier 2012. Les moyens octroyés par l'État ne sont-ils pas trop limités ? Le statut d'EPIC de l'Institut français n'est-il pas déjà un signe du désengagement de l'État et de la fin de ses missions de service public ? Que vont devenir les personnels du réseau culturel ?
Concernant les bourses attribuées par le Gouvernement français aux étudiants étrangers, la France a longtemps été en pointe dans ce domaine. L'an passé, nous déplorions déjà le recul de la France en la matière. N'est-ce pas aussi l'indice d'une perte d'influence réelle de notre pays ? Où en sommes-nous sur ce point précis qui constitue un élément majeur de notre diplomatie d'influence ?