Il y a en effet d'autres paramètres à mettre en avant que de réduire la sexualité à un système de récompenses qui s'enclenche en fonction d'un certain taux d'hormones.
Il faut appeler au respect de l'autre, rappeler notamment aux garçons que les filles ne sont pas des objets.
Mais la population des élèves a changé, tant au point de vue intellectuel que comportemental. Quand j'enseignais en zone sensible, je laissais mon groupe de filles seul avec l'infirmière chargée de présenter les mécanismes de la sexualité et j'emmenais les garçons jouer au football. Sinon, les filles se muraient dans le silence.