Puisque nous en sommes au dernier article qui nous concerne, Claude Greff et moi-même, je voudrais rappeler un certain nombre de chiffres.
Alors que la politique familiale représentait 4,7 % du PIB au début du quinquennat de Nicolas Sarkozy, elle est aujourd'hui passée à 5,1 % et ne cesse de progresser.
L'objectif des dépenses de la branche famille, dans ce PLFSS 2012, s'élève à 57,1 milliards d'euros et 56 ,6 milliards pour le régime général : les dépenses consacrées à la famille auront augmenté de 2,8 % alors que la situation budgétaire de notre pays est très délicate.
Le président Méhaignerie m'approuve de la tête et je l'en remercie.
Le Gouvernement, entièrement mobilisé sur ce sujet, ne considère pas la politique familiale comme une variable d'ajustement de nos difficultés.
À l'issue de cette partie du débat qui nous concernait, Mme la secrétaire d'État et moi-même, je tiens à remercier l'ensemble des parlementaires qui y ont participé, en pensant particulièrement à Mme la rapporteure, Martine Pinville. Je remercie également le président Pierre Méhaignerie pour sa sagesse et son écoute, ainsi que l'ensemble des services de l'Assemblée pour leur diligence. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
(L'article 59 est adopté.)