Je le sais, j'ai réalisé une base urbaine de loisirs. Compte tenu du nombre de réserves, j'ai demandé à voir. Seulement on peut faire peur à la terre entière en annonçant 8 000 réserves. C'est tout juste si on ne laisse pas entendre que l'hôpital va s'effondrer…
Dernier point, la façon dont nous allons travailler avec Eiffage reste à déterminer. Je l'ai dit à Manuel Valls et à Claude Évin, qui fait un travail très important, ainsi qu'au nouveau directeur, nommé par intérim et qui s'investit beaucoup. Je souhaite même qu'il puisse s'y investir davantage en termes de temps passé dans cet établissement.
En fait, la vraie question est de savoir si le BEH complet est vraiment adapté. Je connais peu d'exemples d'hôpitaux pour lesquels les délais et les budgets n'ont pas été dépassés, entre le moment de la conception et leur ouverture. Pourquoi ? Parce que, la procédure étant assez lourde, au cours de la construction, lorsqu'une nouvelle technologie apparaît ou que les soignants font des suggestions de réaménagement, on le fait sans hésiter, et les concepteurs ont entièrement raison de le faire. Mais si vous êtes, vous-même, le donneur d'ordre, c'est plus simple qu'au sein d'une coopération public-privé.
D'autre part on a décidé en cours de route de changer la donne et de mettre en place des bras chirurgicaux ; cela n'était pas prévu au départ et a entraîné des coûts supplémentaires. Il n'est pas question pour moi de désigner un seul responsable – Eiffage ou l'hôpital. Entre parenthèses, la valse des directeurs qu'a connue cet établissement n'a pas facilité les choses : pas moins de cinq directeurs depuis le début.