Tout à fait, monsieur le président ! (Rires et exclamations.)
Monsieur le ministre, notre collègue Roland Muzeau vous a interrogé, tout à l'heure, comme nous avions déjà interrogé Mme Pécresse sur le même point à de multiples reprises, avant d'obtenir la confirmation que le Gouvernement allait revoir à la baisse, et de façon extrêmement significative, la prévision de croissance, ramenant celle-ci de 1,75 % à 1 %. La question que nous vous posons est très simple : nous souhaitons savoir quelles vont être les conséquences de cette révision de la croissance à la baisse sur la sécurité sociale.
Vous nous reprochez de faire de la politique et de tout ramener à la campagne présidentielle, suivant en cela l'exemple de votre maître en la matière : je veux parler du Président de la République, qui a expliqué ce soir, dans son intervention télévisée, que toutes les difficultés de la Terre étaient imputables aux gouvernements de gauche – qui, pourtant, ne sont malheureusement plus aux commandes depuis plus de dix ans.