L'engagement français en Libye est riche d'enseignements. S'il a montré que la France était globalement capable de mener une telle opération, il a également mis en lumière plusieurs carences capacitaires, y compris pour nos alliés britanniques. J'ai notamment relevé que le Royaume-Uni a des difficultés pour la maintenance de ses Tornado et peine à assurer la formation des pilotes de Typhoon. Au vu de ces éléments, quelles mesures vont être prises en France ? Le chef d'état-major de la marine dit disposer de capacités « juste suffisantes ». Mais n'est-on pas déjà trop juste ?
L'amendement sur les pétroliers-ravitailleurs m'apparaît pleinement justifié. Il doit nous inciter à prolonger la réflexion sur les autres capacités. Je pense notamment au deuxième porte-avions : ce point doit être réglé et il faut que nous disposions, au moins, d'un échéancier indiquant à quel moment la décision finale sera prise.