C'est précisément dans cette perspective que j'ai rencontré à Rome la directrice du PAM, qui sera la cheville ouvrière de la création de ce stock alimentaire d'urgence. La présentation qui en sera faite au G20 devra insister sur les stocks alimentaires d'urgence, car cet aspect était initialement loin de faire l'unanimité – la directrice du PAM elle-même, dans les premières rédactions du texte qu'elle a présenté au G20, vidait cette idée de sa substance, car les tenants du marché redoutaient en effet que ces stocks soient utilisés, contre le marché, comme un outil de gestion des cours.