Alors que, comme vous l'avez rappelé, la population de l'Afrique devrait doubler d'ici 2050, il est étonnant que le G20 de Cannes, consacré au développement, n'ait pas intégré la question de la santé, notamment sexuelle et reproductive. La natalité très forte que connaît l'Afrique risque en effet de ruiner les efforts engagés dans les autres domaines que sont la sécurité alimentaire et les infrastructures. La question de la natalité vaut d'ailleurs pour d'autres régions du monde. Pourra-t-elle être abordée durant le sommet du G20 ?
En deuxième lieu, je rappelle que les engagements de Muskoka comportent notamment les 100 millions d'euros devant contribuer à atteindre le 5ème objectif du Millénaire pour le développement, consacré à la lutte contre la mortalité maternelle et infantile. Le Gouvernement entend-il augmenter sa contribution au Fonds des Nations unies pour la population, l'organisme onusien garant de la santé sexuelle et reproductive des femmes, ainsi qu'à GAVI, qui vise à vacciner les enfants et les nouveaux-nés pour lutter conter la mortalité infantile ? Si une telle augmentation est prévue, quelle en sera l'ampleur ?