Peut-être, mais ils permettent aussi des échanges sérieux avec nos collègues chinois sur notre vision respective de la politique de développement que nous souhaitons mener en Afrique. C'est là une opportunité dans le cadre du G20, auquel participent, aux côtés des pays riches, les pays émergents. En invitant ces derniers à participer à la grande politique de développement, nous nous donnons de la crédibilité.
Quant à l'Indonésie, troisième récipiendaire de l'aide française, les prêts consentis à ce pays, qui est aussi l'un des plus gros pollueurs de l'atmosphère, lui permettront d'engager les investissements nécessaires pour diminuer substantiellement son taux de pollution.
La réunion qui aura lieu à Busan, en Corée, sur l'efficacité de l'aide et la transparence nous permettra, je l'espère, de savoir qui fait quoi et comment il convient d'agir. Peut-être parviendrons nous à une certaine harmonisation et à un certain respect des règles d'intervention.
J'ajoute qu'un certain nombre de prêts consentis à la Chine arrivent prochainement à échéance, ce qui entraînera mécaniquement une baisse de l'aide française à ce pays.
L'engagement de réserver aux ONG 5 % de la contribution au Fonds mondial de lutte contre le sida a été tenu, ce qui représente 18 millions d'euros. La mise en place de ce dispositif a commencé sous la responsabilité du Pr. Debré et il s'agit désormais d'en assurer la cohérence en vue de son efficacité.