Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Intervention de Geneviève Colot

Réunion du 19 octobre 2011 à 16h30
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGeneviève Colot, rapporteure pour avis :

Monsieur le ministre d'État, malgré une lente décroissance des moyens financiers et humains, le budget de 2012 préserve, grâce à votre action, le principe d'universalité du réseau, tout en affirmant une limitation des dépenses publiques et la rénovation des moyens d'action. En tant que rapporteure pour avis des programmes 105, 151 et 332, je vous poserai trois questions.

Nos services consulaires, vous l'avez dit, sont déjà très chargés en temps normal et le seront encore davantage avec la préparation des élections du printemps prochain. Une partie des crédits ouverts à ce titre est-elle destinée au recrutement de vacataires pour faire face à ce surcroît de travail ? Si c'est le cas, quel en est le montant ; est-il envisageable d'envoyer des renforts dans les postes qui seront les plus sollicités ? Le ministère de l'intérieur se charge-t-il directement d'une partie de l'organisation des élections présidentielle et législatives ou en délègue-t-il la totalité au ministère des affaires étrangères ?

Le projet de budget demande l'ouverture de 20 millions d'euros en crédits de paiement sur le programme Présidence française du G20 et du G8, comme prévu. Cela montre que les dépenses de la présidence française devraient rester limitées aux 80 millions d'euros qui lui ont été alloués. Pourtant, je ne trahis aucun secret en signalant que l'organisation du sommet de Deauville a coûté plus cher qu'anticipé à cause de la nécessité de construire un centre de presse sous des tentes, faute de place dans l'enceinte du Centre international. Dans ces conditions, comment le Secrétariat général de la Présidence française est-il parvenu à rester dans les limites de l'enveloppe des crédits budgétaires ?

Enfin, les crédits destinés aux systèmes d'information et de télécommunications ont diminué de 34 % en crédits de paiement pour 2012. Pourquoi cette diminution et comment peut-elle être mis en oeuvre ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion