Le ministre de la santé a participé, à New York, au sommet des Nations unies consacré aux maladies non transmissibles. Il y a déclaré que le moment était venu de hisser la lutte antitabac au rang des priorités sanitaires. Les maladies non transmissibles, dont le tabac est le facteur commun, mettent en péril notre système de santé et notre économie. Aussi la taxation des cigaretiers ne doit-elle pas être un tabou.
Depuis quelque temps, le Gouvernement a décidé d'augmenter chaque année le prix de vente du tabac de plus de 6 %, demandant aux cigaretiers de répercuter cette hausse. Ces derniers accroissent donc d'autant leur chiffre d'affaires et leurs profits. J'y reviendrai.
L'État – les finances sociales en particulier – tire avantage d'une telle augmentation en termes de recettes. Quant aux buralistes, ils bénéficient d'une marge supplémentaire. Voilà de quoi contenter tout le monde, à l'exception…