Je vous remercie, monsieur le président, d'autoriser ce débat. Cela honore notre Parlement.
Chacun défend les intérêts de sa circonscription et se soucie de l'activité économique. Mais, à un moment ou à un autre, nous sommes tous comptables de l'intérêt général. Si nous voulons éviter que certains de nos compatriotes pensent que nous sommes manipulés par des lobbies, il faut aussi faire la part des choses.
Ceux d'entre vous qui, avec conviction – je ne parle pas de ceux qui peuvent le faire avec cynisme –, défendent la viticulture en l'assimilant aux intérêts généraux des alcooliers qui, eux, sont beaucoup plus présents sur internet que la petite coopérative, se trompent et trompent les Français.
Les gros alcooliers se cachent derrière une infanterie de gentils viticulteurs,…