Même s'il faut des mesures financières, contrairement à ce que l'on pense, la santé publique dépend aussi des prises de position des pouvoirs publics.
S'agissant du binge drinking, cela ne relève pas seulement d'une question d'argent. Il se trouve que dans ma circonscription, nous agissons à ce sujet.
Par exemple, est-ce que les procureurs vont aller chercher les alcooliers qui organisent des fêtes dans les clubs d'étudiants ? Est-ce que nous tolérons cela en estimant que c'est parfaitement légitime ? Existe-t-il une réflexion au niveau des pouvoirs publics sur ce qui se passe dans des fêtes populaires, au demeurant extraordinairement sympathiques, comme les fêtes de Bayonne ou de Dax, par exemple ? Au-delà de débordements traditionnels et légitimes, tous les élus constatent des comportements alarmants chez les jeunes, qui viennent en masse pour une seule chose : non pas faire la fête, mais s'alcooliser.