Je croyais que M. Bapt allait nous proposer, plutôt que le vaccin, de nous soigner de la grippe avec un grog ou un armagnac ! (Sourires).
Mais ne plaisantons pas sur ce sujet, qui est grave. On ne peut pas m'accuser de complaisance à l'égard du Gouvernement, mais j'approuve cet article, parce que pour la première fois, on établit une distinction que j'ai toujours défendue entre les alcools et les vins.
Depuis trop longtemps, certains milieux professionnels ont répandu l'idée qu'au regard des règles communautaires, il n'était pas possible de distinguer les vins et les alcools. Or les problèmes sont extrêmement différents. Les alcools, par leur degré, présentent infiniment plus de risques pour la santé publique que les vins.
Depuis un certain nombre d'années, la profession viticole a beaucoup plus privilégié la qualité des produits et la recherche du plaisir de la dégustation que la vente massive et en quantité considérable. Il est donc important d'établir cette distinction, et je suis heureux qu'elle soit faite dans ce projet.
Je souhaiterais que cette distinction soit appliquée de façon beaucoup plus large dans d'autres domaines, et notamment s'agissant de la commercialisation du vin, qui est parfois enserrée dans des règles qui limitent la possibilité de promotion de produits sur lesquels on recherche plus la qualité que la quantité vendue.