Les ARS se retrouvent aujourd'hui dans un moule imposé par les directions centrales, et leur marge d'initiative est relativement limitée.
Ensuite, nous constatons qu'il leur est demandé beaucoup de plans d'ensemble et qu'elles rencontrent des difficultés sur le terrain pour s'adapter à la diversité des situations.
Je tenais à faire ces remarques car j'estime qu'il ne faut pas oublier notre orientation initiale lorsque nous avons voulu les ARS – nous étions quelques-uns à aller jusqu'à défendre l'idée de la mise en place d'objectifs régionaux pour les dépenses de santé.
Les politiques de proximité permettent de faire des économies et de s'adapter à la diversité des moyens alors que, dans l'ensemble des pays du monde, les politiques centralisées rendent l'âme les unes après les autres. Ne tombons pas dans ce travers bien français !